Les chemins de l’abolition de la peine de mort : de Cesare Beccaria à Robert Badinter / [sous la direction de Basile Ader, Sylvie Humbert, Hervé Leuwers,... [et al.] ]

Type de document :
Livre
Auteur principal:
Ader, Basile, 19..-...., Directeur de publication
Co-auteur:
Humbert, Sylvie, 1956-...., Directeur de publication
Leuwers, Hervé, 1963-...., Directeur de publication
Salas, Denis, 1952-...., Directeur de publication
Co-auteur collectivité:
Association française pour l'histoire de la justice, , Organisateur de réunion
Auteur secondaire:
Badinter, Robert, 1928-...., Préfacier
Édition:
Paris : La Documentation française : DL 2023
Description:
1 volume (246 p.), ill., fac-sim., couv. ill. en coul. : 24 cm
Collection:
Histoire de la justice
ISBN:
978-2-11-157731-2; br. Sudoc
Langue:
français
Sujets:
Peine de mort -- France -- 18e siècle
Peine de mort -- France -- 1800-
Actes de congrès
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Notes générales:
Actes du colloque éponyme sous le parrainage de Robert Badinter organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’abolition de la peine de mort en France qui s’est tenu le vendredi 19 novembre 2021 à la Maison des avocats, Paris
Annexes:
Notes bibliogr.
Résumé:
Bien long fut le chemin vers l'abolition de la peine de mort en France. Comment expliquer ce paradoxe au pays des Lumières ? Certes, le combat fut mené au XVIIIe siècle d'abord par les philosophes Cesare Beccaria et Voltaire, puis par Victor Hugo au XIXe siècle avec des arguments humanistes autant qu'utilitaristes. Mais l'abolition intervient par la volonté politique d'un homme, François Mitterrand, qui, peu après son entrée à l'Élysée en 1981, demande à son garde des Sceaux, l'avocat Robert Badinter abolitionniste convaincu depuis l'affaire Buffet/Bontems, de préparer un projet de loi abolissant la peine de mort. Quelques mois plus tard, la loi du 9 octobre 1981 mettait enfin un terme à un débat de plusieurs siècles sur l'efficacité, la nécessité, l'utilité, la moralité ou la légitimité de la peine capitale. Depuis l'Antiquité en effet, la mémoire du crime, du droit et de la justice est imprégnée des scènes où l'exécution des condamnés fait écho à une société vengeresse le plus souvent. Riche de l'éclairage d'historiens, de juristes, d'avocats, de juges, de philosophes, mais aussi de témoignages, cet ouvrage collectif rappelle que les termes du débat sur la peine capitale ont évolué au gré des enjeux politiques, des transformations des sensibilités et des changements de conception des droits de l'homme. En cela, l'abolition de 1981 peut s'inscrire dans une généalogie qui, à partir des Lumières, a suscité nombre de débats parlementaires et plus encore de débats publics, au fil des faits divers et des grands procès évoqués par cet ouvrage qui ont jalonné l'histoire judiciaire française. Enfin, sont analysées l'attente d'une abolition universelle de la peine de mort et la place de la peine capitale aux États-Unis et au Moyen-Orient.
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Livre Bibliothèque de Sciences Po Lyon
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364.66 CHE (Browse shelf(Opens below)) Société Available S0410006129
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Résumés en français et en anglais

Actes du colloque éponyme sous le parrainage de Robert Badinter organisé à l’occasion du 40e anniversaire de l’abolition de la peine de mort en France qui s’est tenu le vendredi 19 novembre 2021 à la Maison des avocats, Paris

Autres contributions : Denis Salas (Directeur de publication)

Notes bibliogr.

Bien long fut le chemin vers l'abolition de la peine de mort en France. Comment expliquer ce paradoxe au pays des Lumières ? Certes, le combat fut mené au XVIIIe siècle d'abord par les philosophes Cesare Beccaria et Voltaire, puis par Victor Hugo au XIXe siècle avec des arguments humanistes autant qu'utilitaristes. Mais l'abolition intervient par la volonté politique d'un homme, François Mitterrand, qui, peu après son entrée à l'Élysée en 1981, demande à son garde des Sceaux, l'avocat Robert Badinter abolitionniste convaincu depuis l'affaire Buffet/Bontems, de préparer un projet de loi abolissant la peine de mort. Quelques mois plus tard, la loi du 9 octobre 1981 mettait enfin un terme à un débat de plusieurs siècles sur l'efficacité, la nécessité, l'utilité, la moralité ou la légitimité de la peine capitale. Depuis l'Antiquité en effet, la mémoire du crime, du droit et de la justice est imprégnée des scènes où l'exécution des condamnés fait écho à une société vengeresse le plus souvent. Riche de l'éclairage d'historiens, de juristes, d'avocats, de juges, de philosophes, mais aussi de témoignages, cet ouvrage collectif rappelle que les termes du débat sur la peine capitale ont évolué au gré des enjeux politiques, des transformations des sensibilités et des changements de conception des droits de l'homme. En cela, l'abolition de 1981 peut s'inscrire dans une généalogie qui, à partir des Lumières, a suscité nombre de débats parlementaires et plus encore de débats publics, au fil des faits divers et des grands procès évoqués par cet ouvrage qui ont jalonné l'histoire judiciaire française. Enfin, sont analysées l'attente d'une abolition universelle de la peine de mort et la place de la peine capitale aux États-Unis et au Moyen-Orient. 4e de couverture